Chers Amis,

Alors que la Chine est toute écrasée par la chaleur d’un été torride, que les climatiseurs marchent sans interruption dans les tours, que chacun reste terré chez soi fuyant le moindre rayon de soleil, à Chawu on profite !

Du thé que l’on a mis au frais le matin, d’une petite pêche à la crevette avec les enfants, d’une sieste bercée par la musique de la rivière, de la pastèque fraiche du goûter, de ce moment délicieux où on se délasse dans la piscine après la balade quotidienne.

Sans oublier le petit apéro rituel, seule et rare entorse à l’expérience d’immersion dans la Chine du Huizhou que nous proposons à nos visiteurs. Entorse qui ne nous a jamais été reprochée soit dit en passant…

Les Huangshan n’étant qu’à 1h30 de route, les plus volontaires peuvent les visiter à la journée et ainsi apprécier une baisse de 10C° de la température par rapport à la vallée. Un moyen agréable de prendre le frais face à des paysages à couper le souffle.

sieste

Le fils du voisin fait la sieste – Juin 2013

 

C’est en été que l’on comprend le mieux toute l’ingéniosité de l’architecture simple mais formidablement efficace imaginée par ces lettrés qui ont fondé notre village il y a 700 ans. Les briques posées à même la terre restent toujours fraîches sous le pied. Les multiples ouvertures favorisent la circulation de l’air dans les pièces. En contemplant le paysage par la fenêtre, on en oublierait presque les siècles qui nous séparent d’eux, et on se surprendrait à s’imaginer semblables à ces riches marchands qui ne souhaitaient que se consacrer aux lettres et à la méditation.

Petit torrent de fraicheur dans les Huangshan

Certains visiteurs ont réalisé le jour de leur départ qu’une grande partie d’eux-mêmes appartenait à ces montagnes, ces ruisseaux, ces rizières, ce village. Une belle surprise alors qu’ils pensaient cette Chine si lointaine et si étrangère.

La nature et l’histoire d’ici permettent à nos deux mondes de mieux se comprendre. « Votre maison m’a réconcilié avec la Chine » m’a dit un jour un visiteur épuisé par une expatriation douloureuse dans une usine de Shanghai.

Parfois il arrive qu’au moment du départ certains soient quelque peu submergés par l’émotion. Un cadeau merveilleux pour nous, la satisfaction d’avoir participé à la création d’un lien affectif avec ce que ce pays a de plus intime : son histoire, sa beauté, sa nature, son authenticité, ses traditions.

Julien